Raoul DUFY (1877-1953).
Voiliers au large de Naples, 1922.
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L'oeuvre sera reproduite dans le supplément du Catalogue Raisonné des aquarelles de Raoul Dufy, actuellement en préparation par Madame Fanny Guillon-Laffaille.
L'image traditionnellement attribuée à Dufy de peintre de la joie, du bonheur, du divertissement, ne saurait masquer qu'il a été avant tout un peintre de paysage. À une période de l'histoire de l'art où ce genre a somme toute peu intéressé les différents chefs de file de sa génération, il a partagé avec quelques uns de ses grands contemporains comme Bonnard et Matisse une aptitude à soumettre le réel à une vision personnelle, à le transposer, à le reconstruire selon un vocabulaire plastique propre, apportant à la modernité un souffle particulier...
Des années de jeunesse jusqu'à la fin de sa vie, la production de Dufy est dominée d'une part par sa fidélité aux paysages normands de son enfance, d'autre part par un attachement passionné aux paysages méditerranéens.
C'est également au lendemain de la Première guerre, vers 1922, qu'il commence à s'intéresser intensément à l'aquarelle, demeurée rare chez lui jusqu'à cette période... La spontanéité, la rapidité d'exécution qu'impose l'aquarelle apporte une réponse complice à la vivacité de la gestuelle de Dufy, à son trait sans cesse en mouvement, de la manière que l'artiste trouve dans la fluidité et la dynamique de cette pratique un écho satisfaisant à sa recherche de couleur-lumière. Les aquarelles qu'exécuta Dufy furent l'objet d'une considération particulière de sa part : après plusieurs esquisses préalables, il ne conservait le plus souvent que la dernière dont le format et le caractère aboutit permettaient de la situer, au même titre, qu'une peinture à l'huile, au rang de tableau.
La reconnaissance acquise par Dufy dès les années 20 lui permet d'entreprendre des voyages que sa situation matérielle jusqu'alors délicate lui avait interdits. Son attrait pour la lumière, les paysages ou le pittoresque du Sud le conduit principalement vers la Méditerranée. Il se rend d'abord en Italie, au printemps 1922, de Florence, Rome, Naples, puis la Sicile...
" Dufy en Méditerranée ", Musée Paul Valéry, Sète, 2010.
Estimation : 60 000 / 80 000 €+&via=Kâ-Mondo'>
L'image traditionnellement attribuée à Dufy de peintre de la joie, du bonheur, du divertissement, ne saurait masquer qu'il a été avant tout un peintre de paysage. À une période de l'histoire de l'art où ce genre a somme toute peu intéressé les différents chefs de file de sa génération, il a partagé avec quelques uns de ses grands contemporains comme Bonnard et Matisse une aptitude à soumettre le réel à une vision personnelle, à le transposer, à le reconstruire selon un vocabulaire plastique propre, apportant à la modernité un souffle particulier...
Des années de jeunesse jusqu'à la fin de sa vie, la production de Dufy est dominée d'une part par sa fidélité aux paysages normands de son enfance, d'autre part par un attachement passionné aux paysages méditerranéens.
C'est également au lendemain de la Première guerre, vers 1922, qu'il commence à s'intéresser intensément à l'aquarelle, demeurée rare chez lui jusqu'à cette période... La spontanéité, la rapidité d'exécution qu'impose l'aquarelle apporte une réponse complice à la vivacité de la gestuelle de Dufy, à son trait sans cesse en mouvement, de la manière que l'artiste trouve dans la fluidité et la dynamique de cette pratique un écho satisfaisant à sa recherche de couleur-lumière. Les aquarelles qu'exécuta Dufy furent l'objet d'une considération particulière de sa part : après plusieurs esquisses préalables, il ne conservait le plus souvent que la dernière dont le format et le caractère aboutit permettaient de la situer, au même titre, qu'une peinture à l'huile, au rang de tableau.
La reconnaissance acquise par Dufy dès les années 20 lui permet d'entreprendre des voyages que sa situation matérielle jusqu'alors délicate lui avait interdits. Son attrait pour la lumière, les paysages ou le pittoresque du Sud le conduit principalement vers la Méditerranée. Il se rend d'abord en Italie, au printemps 1922, de Florence, Rome, Naples, puis la Sicile...
" Dufy en Méditerranée ", Musée Paul Valéry, Sète, 2010.
Estimation : 60 000 / 80 000 €+&via=Kâ-Mondo'>
