DESBORDES VALMORE (Marceline)

Lot 93
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DESBORDES VALMORE (Marceline)
L'Atelier d'un peintre. Scènes de la vie privée. Paris, Charpentier, Dumont, 1833. 2 tomes en un volume in-8, VIII-370 p., [2] f., reliure de l'époque demi-veau rouge cerise, dos lisse, auteur, titre et tomaison dorés sur fond noir, fleurons dorés et à froid, tranches jaspées bleues (coupes frottées; petits repères de lecture au stylo bleu en marge d'une trentaine de pages, un mot ajouté en marge p.103, 2 mots soulignés p.229 et 284, un coin manque en marge p.39 T.II, pages 257-272 du T.II reliées par erreur entre les p.306 et 307, brunissures et rousseurs). Édition originale de ce roman autobiographique de la poétesse romantique qui fut bien souvent éprouvée par les malheurs. Exemplaire grand de marges. Il est enrichi d'une lettre autographe signée de Marceline Desbordes Valmore, adressée à Hippolyte-Romain- Joseph Duthilloeul, conservateur de la bibliothèque de Douai, ville natale de Marceline. Datée de Paris, le 10 juin [18]45. 3 pages in-8 (plis, réparation en marge). Elle félicite son correspondant de l'article qu'il a écrit sur son oncle et qu'il lui a fait parvenir. L'oncle en question est peut-être le peintre Constant Desbordes, dont Marceline défend l'oeuvre dans son roman. Le style de la lettre est aussi lyrique que l'on peut s'y attendre «Hélas! mon oncle pauvre a bien fait de ne pas retourner dans les rues tant aimées du pays natal. Le calvaire seul y accueille ses enfans deshérités. Oui, vous l'avez dit dans un de ces momens où le coeur de l'homme dicte son style, mon oncle a bien amèrement souffert!». Il est joint également une coupure de presse: article sur Marceline Desbordes Valmore, par A. Mabille de Poncheville, où est reproduite la signature de cette lettre. Et une carte postale montrant la statue de la poétesse érigée à Douai.
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