Ecole FRANCAISE de la seconde moitié du XIXème... - Lot 99 - Kâ-Mondo

Lot 99
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Estimation :
1000 - 1500 EUR
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Result : 850EUR
Ecole FRANCAISE de la seconde moitié du XIXème... - Lot 99 - Kâ-Mondo
Ecole FRANCAISE de la seconde moitié du XIXème siècle. Butor, grand prix de Poissy, 1849. Sur sa toile et son châssis d'origine. D. : 32,2 x 41 cm. Sur le cartel du cadre : BUTOR, GRAND PRIX de POISSY 1849. Ce taureau est de la race Abondance, d'origine savoyarde, rustique, réputée pour sa production laitière et adaptée aux alpages, ayant une grande capacité de marche lors des transhumances. Au milieu du XIXème siècle, les éleveurs commencent à sélectionner le patrimoine génétique de leurs animaux pour améliorer leur rendement. La race de Durham (shorthorn) se diffuse rapidement en France à partir de 1830 où elle devient l'espèce de référence pendant une trentaine d'années. Le rôle des concours de bétails été déterminant pendant plus d'un siècle, les prix et médailles étant très recherchés par les éleveurs. Ils désignaient le type d'animal que l'administration souhaitait alors développer. Ces compétitions sont nées en 1844 sur le marché de Poissy, le plus grand centre commercial du bétail gras à l'époque. De 1844 à 1867, les concours d'animaux de boucherie ont lieu tous les ans dans cette ville, avec quelques exceptions. Les bovins sont engraissés pendant deux à trois ans et peuvent peser entre 1100 et 1500 kilos. Dès 1846, un arrêté établit un autre concours de bestiaux à Lyon puis en 1850 le premier concours de Versailles. Le premier volume des comptes rendus des événements est publié en 1849 et concerne les concours depuis 1844. Les animaux classés premiers et le prix d'honneur sont représentés d'après nature ou d'après des daguerréotypes. La difficulté à faire poser un animal pendant plusieurs secondes et la maîtrise de l'éclairage en extérieur rend l'animal difficile à photographier. Parmi les premiers photographes à se consacrer à ces concours citons Pierre-Ambroise Richebourg, puis, au concours agricole de 1856, Adrien Tournachon (1825-1903), frère cadet de Félix Nadar, qui avait déjà fait ses preuves dans le genre an
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