Atelier d'Eustache LE SUEUR (Paris 1616 1655). La... - Lot 5 - Kâ-Mondo

Lot 5
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Atelier d'Eustache LE SUEUR (Paris 1616 1655). La... - Lot 5 - Kâ-Mondo
Atelier d'Eustache LE SUEUR (Paris 1616 1655). La Flagellation de saint Gervais et la Décollation de saint Protais. Plume et encre noire sur trait de crayon noir, lavis gris et bistre, mis au carreau au crayon noir. 62×86 cm. Collés en plein sur des montages anciens. Pièce rapportée en bas à droite sur le dallage du martyre de saint Protais. Pliure verticale au centre ayant été partiellement déchirée, petit manque de 0,5 cm sur le bord supérieur, quelques rousseurs. Pour la flagellation de saint Gervais, pliures verticale et horizontale au centre ayant été partiellement déchirée, taches et épidermures, rousseurs. Provenance: Ancienne collection Mariette ; sa vente, Paris, 15 novembre 1775-30 janvier 1776, partie du lot 1371. Le lot comprenait quatre dessins et est divisé en deux lors de la vente: une partie comprenant deux dessins est achetée par Alexandre-Joseph Paillet (1743-1814), les deux autres sont acquis par Charles-Philippe Campion, abbé de Tersan (1736-1819). Les deux autres dessins du lot 1371 sont conservés au Louvre et à l'Albertina (voir Pierre Rosenberg, opus cité plus bas, pp.877-878, n°2335 et 2336, croquis de Saint-Aubin reproduits). Sans doute vente Vassal de Saint-Hubert, Paris, le 29 mars 1779, n°84, « au crayon noir et blanc, hauteur 1 pied 10 pouces 6 lignes, largeur 2 pieds 8 pouces » (soit 60,7×86,4 cm) Sans doute vente Le Brun, Paris, le 11 avril 1791, n°288, «ces deux dessins capitaux sont précieusement finis au bistre sur papier blanc. H 26 pouces ; L 36 pouces» ( soit 70,2×97,2 cm) Peut-être ensuite François Guillaume Ménageot, mentionnés dans l'inventaire après décès en 1816. William-Anne Lestevenon (1750-1830), selon l'inventaire Lagoy. Collection du marquis de Lagoy, dessins répertoriés sous les numéros 294 et 295 de son inventaire manuscrit relié ; restés chez les descendants. Collection du marquis de Lagoy, par descendance. Bibliographie: Alain Mérot, Eustache Le Sueur, Paris, éditions Arthéna, 2000 (première édition 1987), sous les numéros 148-149, pp. 284-285. Pierre Rosenberg, Les dessins de la collection Mariette, école française, ed Mondadori Electa, Milan, 2011, tome II, n° F2333, p.876, croquis par Saint-Aubin reproduits. OEuvres en rapport: Vitraux en grisaille sur des dessins de Le Sueur pour Saint-Gervais, disparus; Gravure de La flagellation de saint Gervais par Étienne Picart dit le Romain en 1687; Gravure de La décollation de saint Protais par Gérard Audran vers 1690. Les deux cartons pour la série de tapisseries inachevée à la mort de Le Sueur, Saint Gervais et saint Protais conduits devant Astasius refusent de sacrifier aux idoles (Paris, musée du Louvre, Mérot n°165), La flagellation de saint Gervais (Lyon, musée des Beaux-Arts, Mérot n°166), ce dernier traditionnellement attribué à Thomas Goussé, beau-frère de Le Sueur. Le décor de la chapelle Le Roux, dans l'église Saint-Gervais-Saint-Protais, fut commandé à Le Sueur vers 1651. Il comprenait un tableau d'autel, La Déposition du Christ (Louvre, Mérot n°146), un parement d'autel, Le Portement de Croix (Louvre, Mérot n°147), et un double vitrail avec plusieurs sujets peints en grisaille (disparu), dont La flagellation de saint Gervais et La décollation de saint Protais, plus une Fuite en Égypte et deux sujets d'arabesques. Selon la description des dessins dans les ventes anciennes, monsieur Alain Mérot suppute lors de la publication de sa monographie en 1987 (réédition de 2000) qu'il peut s'agir des modelli fournis au maître verrier Jean Perrin. En 1793, les vitraux sont démontés de leur emplacement à Saint-Gervais, saisis par une commission révolutionnaire pour être déposés au musée des Monuments Français. Ils sont listés par Lenoir en 1794. En 1817, les vitraux sont restitués à l'Église et l'ensemble (il y a un troisième vitrail représentant une Fuite en Égypte) est reconstitué dans la chapelle Saint Pierre ou la chapelle Saint Louis de Saint-Gervais. En 1914, le vitrail est à nouveau déposé et disparaît. Cette décoration fut suivie d'une seconde commande passée au peintre par les marguilliers de l'église le 24 mars 1652, qui devait comprendre une suite de six tapisseries et leurs cartons. À la mort de Le Sueur en 1655, seul le premier carton était achevé, le second en cours de réalisation. La suite fut confiée à Philippe de Champaigne pour trois des compositions et Bourdon pour Le martyre de saint Protais. Nous remercions Mme Béatrice de Moustier qui nous a aimablement fourni des informations sur la provenance.
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