[Manuscrit enluminé du XVIe siècle]. Livre... - Lot 81 - Kâ-Mondo

Lot 81
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[Manuscrit enluminé du XVIe siècle]. Livre... - Lot 81 - Kâ-Mondo
[Manuscrit enluminé du XVIe siècle]. Livre d'heures d'Antoine de Savoie-Raconis et Jeanne de Pontevès, à l'usage de Rome. Italie, Florence ou Ferrare, vers 1520. Manuscrit calligraphié sur vélin. 185 × 132 mm (195 × 146 × 50 mm reliure incluse), [209] folios écrits au recto et au verso sur une colonne de 13 à 14 lignes par page, surface d'écriture de 80 × 60 mm (marge ext. : 52 mm ; marge inf. 75 mm ; marge int. : 26 mm ; marge sup. : 30 mm ; interlignes : 6 mm). Reliure du XIXe siècle, veau bleu nuit, dos à 4 nerfs plats, titre doré, ornements dorés et à froid, plats ornés de multiples encadrements à froid, bordés d'une roulette et d'un filet dorés, triple filet doré aux coupes, roulette dorée bordant les contreplats (déboîtée ; mors sup. en partie fendu ; trav. de vers en marge du premier et des 3 derniers f.) Provenance : collection Jean-Baptiste-Florentin-Gabriel de Meyran, marquis de Lagoy (1764-1829) ; par descendance. Neveu et exécuteur testamentaire du marquis de Méjanes, dont la collection constitua le premier fonds de la bibliothèque publique d'Aix-en-Provence, le marquis de Lagoy s'est principalement distingué par sa collection de dessins anciens. Exceptionnel livre d'heures du début du XVIe siècle issu d'un atelier italien, illustré de douze miniatures à pleine page et neuf lettrines historiées, dans un état de conservation remarquable. 50 000 / 80 000 € Merci de consulter la version PDF de notre catalogue afin d'avoir la fiche complète et détaillée quant à la PROVENANCE, le CALENDRIER, le CONTENU LITURGIQUE, le DECOR et la BIBLIOGRAPHIE. Provenance : Les écus d'armes qui figurent à plusieurs reprises dans les marges, de gueules à la croix d'argent, à une cotice d'azur en bande brochant, appartiennent à une branche de la maison de Savoie, princes d'Achaïe et de Morée (Rietstap 1861, p. 679). À la mort de Louis de Savoie-Achaïe, seigneur de Piémont (1364-1418), ces armes furent relevées par son fils illégitime Louis, seigneur de Raconis (1390-1459), qui obtint de la branche aînée la permission de les transmettre à ses descendants (Guichenon 1660, p. 253 et 346). À ces armes ont été adjointes, à trois reprises (f. 29v, 66r, 159r), celles de la maison provençale de Pontevès, écartelé : aux 1 et 4, de gueules à un pont de deux arches d'or, maçonné de sable (Pontevès) ; aux 2 et 3, d'or au loup rampant d'azur (d'Agoult) (Rietstap 1861, p. 15 ; 467). La date probable de réalisation du manuscrit, dans les premières décennies du XVIe siècle, invite à rapprocher ces armes de Claude de Savoie-Raconis, qui vivait encore en 1519, et plus particulièrement de son fils Antoine, mort en 1552 (Guichenon 1660, p. 256 ; Hisely 1857, p. 254). Antoine de Savoie-Raconis avait en effet épousé, en 1528, Jeanne de Pontevès (1499-v. 1555), après la mort de son premier époux Luciano Grimaldi, seigneur de Monaco (Généalogie historique de la maison de Sabran-Pontevès, 1897, p. 94). Le lien ininterrompu entre la maison de Savoie-Raconis et les possesseurs ultérieurs du manuscrit est confirmé par une note inscrite au verso du premier feuillet de la Messe de la Vierge (f. 13v) : « Ces heures sont à moy, Loyse de Condé, dame de Laval, pour ne les bailler jamais à aultre qu'à ceulx de la Maison de Laval ». Sous ce nom, il convient de reconnaître Louise de Viette, dame de Condé, morte en 1586 (Goujet, 1735, p. 730). Elle avait épousé en 1505 Honoré de Castellane, seigneur de Laval (m. 1581), lui-même affilié aux maisons de Savoie-Raconis et de Sabran-Pontevès. Sous le même nom de Louise de Condé, dame de Laval, elle apparaît à trois reprises dans les archives de la famille de Quiqueran de Beaujeu aux côtés de Renée et Madeleine de Castellane, dans l'affaire qui les opposa aux meurtriers de Jean-Baptiste de Castellane en 1565 (Arles, Archives, ms. M 3062, nos 9, 10, 12). L'écriture de l'inscription, volontairement effacée, suggère de situer la transmission du manuscrit dans la seconde moitié du XVIe siècle. Antoine de Savoie-Raconis et Jeanne de Pontevès n'eurent qu'un fils, mort après 1522, et c'est sans doute après la mort de Jeanne en 1555 que le livre changea de mains, pour entrer en possession de Louise de Laval, d'où il échut, par alliances avec la maison de Castellane, à ses actuels propriétaires. Calendrier : Le livre s'ouvre sur un calendrier à l'usage de Rome, faisant écho à plusieurs autres manuscrits du premier tiers du XVIe siècle tels que les ms. Franciscains, Breviarium Romanum, Paris, 1506 et idem, 1515 (Leroq.). Le degré de solennité des fêtes y est indiqué à l'encre rouge à la suite des mémoires, inscrites en noir, auxquelles s'ajoute la position du Soleil selon le Zodiaque. On relèvera notamment les multiples commémoraisons de papes des premiers siècles tels qu'Hygin (11 janvier), Marcellin (16 janvier), Anicet (17 février), Clet (26 février), Silvère (21 juin), Anaclet (13 juillet
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